Namibie #5 – Cape Cross Skeleton coast
Aujourd’hui, nous allons faire un crochet par le nord de Swakopmund, à Cape Cross sur la Skeleton coast.
Au départ, nous avons longuement hésité avant notre départ. Spitzkoppe ou pas Spitzkoppe entre Swakopmund et Madisa Camp ? Faisable à priori (mais déconseillé par Tourmaline), mais longue route, halte de 1h maximum à Spitzkoppe pour voir la fameuse arche … Finalement, nous avons décidé de ne pas nous mettre la pression et de ne pas bâcler cette visite. Elle sera pour une prochaine fois.
Situé sur la C34 à 130 km de Swakopmund, Cape Cross est un cap découvert par un navigateur Portugais en 1486, Diogo Cao. Il y fit ériger une croix, d’où le nom Cape Cross. Aujourd’hui, c’est une réserve naturelle qui abrite la plus grosse colonie d’otaries à fourrure de Namibie. Nous allons voir ça !
La C34 est assez ennuyeuse et dangereuse. Contrairement à son apparence, elle n’est pas faite d’asphalte mais d’un mélange de sel. Cela rend cette route rectiligne très glissante. Les automobilistes tentés d’appuyer sur l’accélérateur en font fréquemment les frais. De notre côté, notre mouchard est un très bon garde fou. Le bip insupportable qui se déclenche lorsque nous dépassons les 80km/h nous sauve de toute envie d’aller trop vite.
Avant d’atteindre la réserve, nous faisons une halte sur la plage où se trouve une épave de navire. Il ne faut pas oublier que nous nous trouvons sur la Skeleton Coast. Ce navire échoué en est une belle illustration ! Sur le petit parking, de nombreux vendeurs tentent de refourguer leur marchandise aux quelques touristes présents. Nous ne nous attardons pas plus que ça.
Nous arrivons enfin au visitor center de la réserve. Nous nous acquittons des frais d’entrée puis faisons un passage au WC.
Ensuite direction le parking de la réserve. Et nous sommes tout de suite dans le bain. Les ¾ du parking est pris d’assaut par les otaries. Heureusement, il n’y a pas trop de visiteurs.
C’est impressionnant, en ouvrant la porte de la voiture, on est immédiatement saisi par le bruit et l’odeur !
Autre problème, les otaries bloquent l’accès à l’entrée de la passerelle qui permet de longer la plage ! Impossible de passer au milieu des animaux qui à cette période de l’année pouponnent les nouveaux nés et sont très très protecteurs et agressifs si on s’approche de trop. Il ne reste qu’une solution, escalader la rambarde à l’autre extrémité de la passerelle.
Il est formellement interdit de s’aventurer sur la plage ! Le nombre d’otaries nous en dissuade quoi qu’il arrive !
Le pique nique est impossible dans la zone. Bien sur, la puanteur dissuaderait les plus affamés mais de toute façon, les lieux sont déjà occupés !
Le spectacle est à la fois impressionnant, mignon, répugnant et cruel. Les cris sont assourdissant et l’odeur difficilement supportable par moment. Quelques cadavres en putréfaction jonchent le sol ….
Nous nous approchons des fameuses croix bien que de nombreuses otaries se soient installées tout autour.
Malgré tout, c’est un must do ! La nature à l’état brute qui a repris ses droits sans se soucier de l’activité humaine !
Lorsque nous décidons de quitter les lieux, de nombreux véhicules font leur arrivée. Nous avons bien fait de venir de bonne heure.
Nous reprenons ensuite notre route et nous dirigeons vers notre prochaine étape, Madisa Camp !