Namibie #8 – Halali Camp – Etosha
Lorsque nous nous réveillons avant même le lever du soleil, le camp s’agite déjà. Je nombreux campeurs remballent leur matériel pour commencer leur safari au plus tôt, ou bien pour se mettre en route vers leur prochaine destination. De notre côté, nous prenons notre temps, nous n’avons pas beaucoup de route à faire pour rejoindre le camp d’ Halali.
Après une bonne douche et un léger petit déjeuner, nous replions la tente et repartons sur les routes d’Etosha.
Halali Camp se trouve à 70km d’Okaukuejo. Nous allons profiter de ces 70 km pour nous arrêter à différents point d’eau.
Nous rencontrons des troupeaux entiers de springboks, zèbres, gnous, girafe, Oryx, kudu. La savane se réveille pour les animaux diurnes. Pour les espèces nocturnes, c’est déjà trop tard. Il faut être dans le parc très tôt pour pouvoir observer les hyènes par exemple qui sont actives la nuit.
Nous passons par un maximum de waterholes. Certains regorgent d’animaux façon arche de Noé comme à Sueda ou Rietfontein, d’autres sont totalement déserts. Nous croiserons même la route d’un ratel. Mais il était trop rapide pour que je dégaine l’appareil ! Mais ce sont aussi des mangoustes, et autres oiseaux que nous pouvons admirer.
Lorsque nous arrivons vers le point d’eau de Charitsaub, Vince distingue 2 petits points sous un arbre. Il me dit que ce sont des lions. Moi, avec ma vue de taupe, je n’en crois pas un mot. Ca serait trop beau. Mais lorsque nous nous rapprochons … oui ! Ce sont des lions ! Enfin, un beau mâle et une lionne. Il se repose à l’ombre d’un arbre.
C’est vite la cohue, les véhicules ne cessent de s’attrouper. Il faut faire preuve de patience et de courtoisie. Tout le monde veut avoir le meilleur angle pour sa photo. Nous passons de longues minutes à observer ces félins. Ils ne sont pas actifs du tout. La lionne finit même par nous tourner le dos. Je pense qu’on la soûlait !
Nous décidons de repartir quand des cars débarquent. Ça casse un peu l’ambiance. Je n’imaginais pas qu’il était possible de faire un safari en car (pourvu que ce tourisme ne se développe pas plus en Namibie).
Nous continuons nos visites de points d’eau et arrivons au camp d’ Halali aux alentours de midi.
Halali Camp
Nous nous rendons à l’accueil pour faire le check in. Nous en profitons également pour réserver une table pour le dîner ainsi qu’un Morning Drive pour le lendemain matin.
Ensuite, nous passons directement au restaurant pour déjeuner. Il y a beaucoup de monde ! Notamment un groupe très bruyant de retraités français. Nous rencontrons nos anciens voisins d’emplacement d’Okaukuejo, que nous saluons. Nous commandons des bières et des hamburgers. Parfait pour le déjeuner !
Le restaurant se trouve tout près de la piscine du camp. Et qui voyons nous se prélasser sur un transat au bord de la piscine ? Rebecca et John, les anglais que nous avons rencontrés à Etendeka Mountain Camp. Nous échangeons à propos des animaux vus depuis notre arrivée à Etosha. Ca sera la dernière fois que nous les croiserons.
Nous nous rendons ensuite sur notre emplacement de camping, c’est le n°2. C’est un peu l’anarchie à Halali camp. Les emplacements sont bien moins délimités et c’est également le cas pour le passage pour y accéder. Nous sommes déconcertés en lisant le plan. La piste qui passe derrière notre emplacement est en fait clôturée et est le chemin qui amène au waterhole.… nous avons l’impression de rouler sur des emplacements pour rejoindre le nôtre. A cette heure-ci, pas de problème, le camp est vide. Mais je crains le pire pour le soir.
Nous avons la visite d’un Calao de Monteiro !
Notre emplacement se trouve donc juste derrière la piste qui mène au point d’eau d’ Halali. Nous laissons la voiture et nous rendons à pieds vers ce dernier. Il y a un parking au bout de la piste. Il faut emprunter un petit chemin qui grimpe un peu pour finalement y arriver.
Halali waterhole
Ce point d’eau est aménagé comme un petit amphithéâtre. Les spectateurs sont en hauteur. Des bancs et des rochers permettent de s’asseoir. Le point d’eau représente la scène en contrebas.
Contrairement au waterhole d’Okaukuejo, celui d’ Halali est bien peuplé en ce milieu de journée ! Nous n’avons pas fait le déplacement pour rien ! Il y a de nombreux éléphants, des zèbres, gnous … Des éléphants jouent dans la boue pour se rafraîchir. Il y a beaucoup de petits. Le troupeau est très protecteur.
Etosha Pan
Nous décidons ensuite de repartir en safari dans le parc. L’après-midi, c’est un peu calme même si nous croisons sur la route de nombreux troupeaux.
Nous décidons de nous rendre à un point de vue sur le Pan. Et puis, question animaux, nous n’avons plus à chercher, ils viennent à nous. Donc se focalisé sur des paysages nous changera un peu. C’est totalement désertique et très impressionnant. Le vent soulève des gerbes de poussière façon tornade. Nous n’avons pas croisé beaucoup de vie sur le Pan et ses alentours, hormis un gnou solitaire.
En fin d’après-midi, nous rentrons au camp d’ Halali. Nous savons que nous ne reprendrons pas la voiture aujourd’hui, donc nous décidons d’établir notre campement et de déplier la tente. Nous allons profiter du calme des lieux. Nous passons à la piscine pour nous relaxer un peu.
Puis une bonne douche, un peu de lessive (l’avantage, c’est que ça sèche super vite) et il est temps de se rendre au restaurant pour le dîner.
Le barbecue Namibien d’Halali Camp
C’est un barbecue Namibien. Nous les avions vus mettre en place et allumer les feux lorsque nous avons quitté la piscine un peu plus tôt. Plusieurs viandes sont proposées ainsi qu’un buffet d’entrées, d’accompagnements et de desserts. Nous avons préféré ce dîner à celui d’Okaukuejo.
Nous nous rendons de nouveau au waterhole après notre repas. C’est une nouvelle fois, un grand spectacle qui s’offre à nous : éléphants et rhinocéros se disputent la priorité. Et un rhinocéros agacé, ça fait du bruit !
Sur le chemin retour, nous voyons une femme avec une lampe à ultra-violet. Elle est à la recherche de petites bêtes nichés dans les trous. Et ses recherches sont fructueuses. Elle nous montre ainsi un beau scorpion !
De retour sur notre emplacement, nous constatons que nous serons relativement au calme ce soir. Nous ne sommes entourés que de couples et les emplacements sont suffisamment spacieux pour ne pas se sentir les uns sur les autres. En revanche, plus loin dans le camp, un groupe commence une petite fiesta. Mais si nous les avons vu en rentrant du restaurant, depuis notre emplacement, nous ne les entendons même pas.