Ibiza : un tour de nos plages préférées !
Ibiza, dans l’archipel des Baléares, est réputée pour sa vie nocturne, notamment au sud de l’île. Mais la plus grande des îles Pityuses ne se réduit pas au clubbing. Les magnifiques plages et criques qui jalonnent ses côtes changeront, à n’en pas douter, l’image que vous en avez.
Evidemment, en 10 jours, nous n’avons pas foulé le sable de toutes les plages d’ Ibiza. Mais nous en avons parcouru quelques unes et dans des styles très différents. On vous fait un petit topo !
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il nous faut parler des indispensables pour un moment plage réussi : outre les habituels serviettes, crème solaire ou parasol, nous vous conseillons de ne pas oublier vos masques et tuba. Les eaux cristallines de l’île pullulent de vie et il serait dommage de rater ça ! Autre indispensable, si vous souhaitez profiter à fond de vos séances de snorkeling ou bien simplement vous balader sur la plage et les rochers alentours confortablement : les chaussures d’eau ! Croyez nous sur parole, sans elles, nous n’aurions pas pu nous lancer dans nos explorations sans nous blesser. Pour preuve, l’entaille sur le haut de ma chaussure faite dans les rocher de Cala Xaraca! J’aime autant vous dire que j’étais bien heureuse d’avoir mes chaussures à ce moment là ! Et puis, je ne vous parle même pas des oursins !
Elles sont nombreuses et aux quatre coins de l’île. Une liste non exhaustives des plages à Ibiza que nous avons testées. Certaines sont réputées comme des incontournables, d’autres sont un peu plus confidentielles. Mais toutes valent le déplacement !
Les plages du nord d’ Ibiza
Nous avons beaucoup fréquenté la plage du port de San Miguel puisque cette dernière était accessible à pieds, depuis notre hôtel l’Olé Galeon. Elle se trouve au nord de l’île, nichée entre 2 falaises boisées qui contre balancent l’urbanisation alentours et qui lui donne un côté sauvage .
Par chance, cette jolie plage familiale ne nous a pas paru très courue. Nous ne nous sommes jamais sentis les uns sur les autres, même lorsqu’elle était un peu plus fréquentée, le week-end. Il est possible de louer transat et parasol pour la journée à 7€ / transat / pers. Comptez 7€ supplémentaires pour le parasol.
Peu de baigneurs s’aventurent au delà des bouées signalant la zone de baignade surveillée. Il faut évidemment être prudent et anticiper les passages des petits bateaux circulants lorsqu’on souhaite nager le long des rochers, là où la vie marine est la plus intéressante.
Dans l’eau, les poissons sont au rendez-vous, comme quasiment sur toutes les plages d’ Ibiza. Pas la peine de beaucoup s’éloigner du bord pour apercevoir des bancs d’oblades ou de sars communs ou de sparaillons (perso, j’arrive pas à faire la différence entre les deux), des petits qui fouillent le sable nous attaquent carrément les pieds (mais avec les chaussures d’eau, pas de problème !).
En s’éloignant un peu, aux abords des rochers, ce sont des saupes de méditerranée, des serrans écriture, des girelle paon, des mulets lippu, castagnoles noirs.
A la nage, il est possible de rejoindre la crique de Cala Moltons, où se trouvait auparavant le chiringuito Utopia, une petit paillote qui semblait sympa mais qui n’est plus. Cette crique est également accessible par un petit chemin passant derrière le chiringuito Pascual depuis le port de San Miguel.
En route, vers Cala Moltons, on trouve le rocher idéal pour sauter dans l’eau ! Parce qu’ils ne sont pas toujours très faciles d’approche. Déjà, ils coupent fort, il vaut donc mieux de pouvoir grimper dessus facilement (et avoir ses chaussures d’eau !). Ici, le rocher présente comme une plateforme qui constitue un palier pour accéder au haut du rocher. Autre point positif, le fond est adéquat pour sauter sans risquer de se cogner au sol. (bien sur, pas besoin de vous préciser de faire des repérages avant de sauter ? Mes lecteurs ne sont pas benêts).
Autre point d’intérêt entre le port de San Miguel et Cala Moltons, une jolie grotte.
Bref, le snorkeling à San Miguel est hyper ludique. Et comme la mer y est très calme, ce sport est accessible à tous.
Il y a pas mal de places pour se garer, mais elles sont rapidement prises d’assaut. En effet, de nombreux restaurants et hébergements se situent au port de San Miguel. Il vaut mieux ne pas y arriver trop tard.
Cette plage, située à 10 min au nord en voiture du Port de San Miguel, est très réputée à Ibiza pour les couchers de soleil . Et c’est au son des percussions que cela se passe. C’est the place to be pour ressentir l’esprit hippie d’ Ibiza.
Il y a un parking devant la plage. De taille plus que correct, il est malgré tout saturé très rapidement. Pour notre part, nous sommes arrivés tôt, et avons pu profiter des lieux au calme. D’ailleurs, les transats n’étaient même pas installés.
Pour la plage en elle même, elle assez sympa. Plus large que San Miguel, elle est également bordée de falaises boisées. Ici, pas de construction hormis les cabanes de pêcheurs et un restaurant. Dans le secteur, la mer est d’huile (et cristalline) et propice au snorkeling. C’est d’ailleurs à Cala Benniras que nous avons vu une petite murène.
Elle fait partie de nos coups de cœur ! Son aspect sauvage nous a conquis. Tout en longueur, cette langue de sable gros grain (voire coquillage et petits cailloux), n’est peut être pas la plus confortable pour lézarder. Mais elle offre tellement de recoins pour s’amuser dans l’eau et sauter des rochers, qu’elle nous a ravi.
Une petite crique à gauche de la plage, accessible en passant par les rochers, est réservée aux naturistes. Enfin, réservée … Ce n’est pas écrit mais on le découvre vite !
Encore un peu plus au nord d’ Ibiza, nous avons découvert S’Arenal Petit grâce à son parking !
A la recherche d’un endroit où déjeuner, après notre matinée à Cala Xarraca, nous avons été attirés par un petit panneau au bord de la route l’indiquant. Bonne pioche ! Le parking était gigantesque, vide et à 2 pas de la plage de S’Arenal Petit et de ses commerces de plage. Nous nous sommes arrêtés ici pour manger un bout avant de profiter de la plage.
Même si elle ressemble plus à une station balnéaire classique, cette plage à l’avantage d’être très spacieuse, de fait, pour l’après midi, c’est une plage qu’on a pu fréquenter sans être les uns sur les autres. Dans l’eau, elle nous a offert de bon moment grâce à des rochers faciles d’accès et une eau profonde permettant de sauter sans risque. Quant à la zone délimitée de baignade, le sable y est très fin et très doux (ce qui n’est pas souvent le cas !).
En explorant les rochers sur la droite de la plage, nous avons eu la bonne surprise de découvrir que S’Arenal Petit était concomitante avec Cala Portinatx !! Cette dernière était notre objectif avant que nous fassions notre arrêt ici. Parfait, une pierre deux coups !
Le sable de Cala Portinatx est très fin, mais il donne presque une impression de vase. L’eau y est beaucoup moins cristalline. Le snorkeling n’y est pas intéressant. En revanche, sur la droite de la plage, il y a une grotte sympa à visiter. Là, on a pu y observer des Apogons, une espèce de petits poissons rouges.
Les plages à l’est d’ Ibiza
Changement total de style avec cette plage de Sant Vicent. Au nord est d’ Ibiza, nous avons découvert une autre facette de la mer méditerranée. Exit les eaux calmes et cristallines, à Cala Sant Vicent, c’est un peu plus sport ! On laisse les masques de snorkeling sur la plage et on joue dans les vagues ! Des vagues turquoises, quand même !
La plage est immense et bordée de commerces et restaurants.
Celle-ci, nous avons eu du mal à la trouver. J’avais pourtant fait des repérages. Je savais qu’on y accédait pas un parking payant (3€), mais Google s’est tout de même mélangé les pinceaux. Aucun regret, ce cafouillage de Google nous aura permis de découvrir le magnifique point de vue de Punta Grossa ! Bref, Aigues Blanques se trouve au sud de Sant Vicent. Prenez cette direction, ensuite vous trouverez des panneaux de signalisation.
Ce n’est pas la plage la plus accessible, mais alors sa configuration est tellement particulière que j’en suis fan.
Comme je le disais, le parking pour y accéder est payant. Ensuite, il faut marcher un peu et c’est très très abrupt ! Mais quand on y arrive, c’est la claque ! Nous nous sommes arrêtés sur le restaurant de plage pour déjeuner. La vue est parfaite !
Ensuite, compliqué de s’installer sur cette microscopique langue de sable où les transats prennent toute la place (ils sont pourtant peu nombreux). On a juste posé nos affaires dans un coin et nous sommes directement partis à l’eau.
La particularité des lieux c’est que la plage est en deux parties accessibles uniquement en longeant une paroi, les pieds dans l’eau. Je dis les pieds …on est obligé de se mouillé un peu plus que les pieds. Et en plus, les vagues ne sont pas nos alliées ! On en a vu plusieurs perdre l’équilibre avec leur sac au dessus de la tête.
Cette plage porte ce nom en rapport avec la couleur blanche de l’écume provoquée par les vagues, encore une fois énormes ! D’ailleurs, il ne faudra pas 5 minutes de jeu pour que Mathias perde une chaussure. Et dans ce bouillon, impossible de la retrouver !
Encore une fois, un morceau de plages est réservé au naturistes.
Les plages à l’ouest d’ Ibiza
C’est sur les plages de l’ouest d’ Ibiza qu’il est possible de voir le soleil se coucher dans la mer. Elles sont donc très fréquentées du matin jusqu’au soir.
Alors là, ce n’est plus le même délire. Exit, les plages intimes et relax. Nous arrivons sur des plages hyper réputées, presque mythiques. Attention, Cala Comte est magnifique, elle n’a pas volé sa réputation. Mais si vous recherchez du calme, ce n’est pas sur cette plage que vous le trouverez.
On se gare dans le parking, surveillé par un type qui semble tout droit sorti de prison. Pour le moment, nous n’avons pas eu de problème pour trouver de la place. Il est à peine 10h, le monde arrive, mais ce n’est pas encore la cohue. Nous marchons un peu pour rejoindre la plage et c’est vraie que rien que l’approche est magnifique. Nous sommes sur une falaise qui surplombe la mer. Le bleu de l’eau donne vraiment envie d’y plonger. On accède à la plage par des escaliers.
Nous trouvons un petit coin sympa pour poser nos serviettes, nous avons même encore un peu d’ombre. Et comme toujours, nous fonçons direct à l’eau.
C’est très curieux à Cala Comte. La mer semble assez calme mais nous avons senti pas mal de courant. Et lorsqu’on s’approche trop des rochers, on est vite poussé vers eux. Pas très agréable pour le snorkeling. Mais l’eau est tellement limpide, c’est très impressionnant. En sortant de l’eau nous rejoignons nos serviettes et constatons que nous ne somme plus tout seuls. Mais c’est vraiment n’importe quoi. Si je m’allonge sur ma serviette, mes pieds touchent presque le groupe de jeunes qui s’est installé devant nous. Nous avons commis l’erreur de ne pas nous étaler.
Nous décidons rapidement de nous en aller. On est quand même en période de pandémie, les gens ont l’air de l’oublier ici. Nous nous rendons sur la deuxième partie de la plage. Nous nous y posons une petite heure avant de repartir. La plage est belle mais les fond marins ne sont pas intéressants et l’ambiance ne nous plait pas trop de monde, trop de bruit …
C’est la plage la plus éloignée de notre hôtel. Il nous faudra près d’une heure pour nous y rendre. La route d’approche est magnifique. On distingue au loin Es Vedra.
Nous avons la chance d’arriver encore tôt et de trouver une place de parking. J’imagine la foire que ça sera dans quelques heures. D’ailleurs vers 13h au moment de notre départ, les voitures stationnaient déjà sur la route, rendant le croisement difficile.
La plage en elle-même n’a rien d’extraordinaire, c’est la vue sur Es Vedra qui en fait le charme et qui attire tout Instagram ! C’était assez amusant de les voir faire la queue pour faire exactement tous la même photo de filles en maillot de bain déambulant l’air pensif sur un ponton. Amusant et pathétique. De notre côté, pour faire nos photos d’Es Vedra, nous sommes plutôt partis dans les rochers (mais là, il faut porter ses petites chaussures d’eau, qui ne sont certes, pas très instagrammables) et avons dégoté un spot génial ! D’autres ont essayé après nous. Mais ils n’avaient pas de chaussures et ont du rebrousser chemin !
Cette fois-ci, nous avons opté pour des transats. Nous partons comme d’habitude très rapidement à l’eau. Je vais la faire courte, mais en sortant de l’eau, nous avons constaté qu’un groupe bruyant de femmes s’était installé juste derrière nous. Nous ne nous attardons pas et quittons Cala d’Hort vers 13h.
Avant de remonter vers San Miguel, nous avons fait une halte dans un parking au bout duquel il y a un magnifique point de vue sur Es Vedra. Là, j’y ai croisé un couple qui m’a demandé de les prendre en photo. Je me suis bien appliquée et ils étaient ravis de cette séance ! Il faut dire que le spot est vraiment ravissant.